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réflexions et d’observations, toutes très-dignes de l’attention et de l’intérêt du législateur.

Mais s’il était possible, M. le Président, qu’il ne se trouvât aucun français assez ami de son pays, pour se livrer à ce travail sous tous les rapports du bien public ; j’aurai malgré ma jeunesse, le courage de l’entreprendre, avec l’espoir d’apprendre sur cette intéressante matière, de grandes et utiles vérités à ma patrie.

Je suis, etc.


M. Parmentier m’a appris depuis, que la société nationale d’agriculture, qui se consacre sans relâche aux recherches les plus édifiantes, a déjà remis plusieurs mémoires à ce sujet au Corps Législatif. Cependant, comme je me sens une grande propension pour ce travail et un vif besoin de bien servir mon pays, j’oserai m’y livrer, non avec la persuasion de réussir, mais au moins avec l’espoir de faire naître l'envie à quelque homme supérieur, ou à une société savante, de traiter enfin sous tous ses rapports ce sujet si intéressant et pendant si long-tems oublié...