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d’éducation sociale qui pénètre peu à peu la masse et qui, nous en avons la ferme conviction, est appelé à produire dans notre pays une régénération virile autant qu’éclairée des éléments qui ont le devoir absolu de concourir, sans faiblesse, à perpétuer à jamais la prospérité et la gloire morale de la France.


Le Placement des Jeunes filles
Une Œuvre nouvelle à vulgariser

I

À mesure que nous étudions les multiples aspects de l’Œuvre post-scolaire, nous voyons avec satisfaction s’accroître de plus en plus le champ d’action offert au dévouement et à l’activité clairvoyante des éducateurs populaires. Cette œuvre du lendemain de l’école s’est peu à peu dépouillée de la confusion hâtive, inévitable, qui marqua ses débuts, et elle nous apparaît, aujourd’hui, radieuse et riche du plus bel avenir.

L’édifice est beau et de proportions grandioses. L’attachement à la démocratie, qui caractérise nos masses populaires, en forme la base inébranlable, et nous n’oublions point que c’est de l’école même qu’est parti ce souffle vivifiant qui a fécondé les cœurs et les a étroitement solidarisés dans l’accomplissement de cette tâche nationale.

Toutes les vives préoccupations de la vie, à notre époque, viennent se répercuter jusque dans le sein de nos Associations post-scolaires, qu’il s’agisse des