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le milieu social où son rang et sa situation l’appelleront à vivre une place véritablement importante d’où elle pourra répandre l’influence heureusement bienfaisante de ses vertus.

Est-ce là un idéal trop haut souhaité ? Faut-il désespérer en entrevoir jamais l’éclat radieux et consolant ? Non, car un souffle vivifiant, vibrant au sein de notre admirable jeunesse féminine, a, magiquement, fait éclore autour de nos écoles une magnifique floraison d’œuvres qui sont bien la digne promesse d’un avenir où le rôle de la femme se marquera large et légitime pour le profit le plus sur des prochaines générations.

Examinons brièvement les fruits caractéristiques de cette ingéniosité féminine qui viennent compléter de la meilleure façon le désir et la volonté de sentir une œuvre utile. Nous prendrions vraiment plaisir à une énumération détaillée de ces groupements de jeunes filles, si nous disposions de plus de place.

Nous éprouverions ainsi une réelle satisfaction à pouvoir vulgariser tant d’exemples de dévouement, tant de preuves de précieux services. Il est nécessaire, cependant, que nous fassions connaître, au moins dans ses grandes lignes, l’œuvre générale des Petites A dans les formes typiques qu’elle revêt suivant les régions où elle se développe et les besoins particuliers des milieux où elle fonctionne.

Vous serez touchés vous-mêmes de l’éloquence doucement délicate et cordiale toujours de la plupart des titres choisis par ces Associations.