matériel de vues à projections, collections de photographies, gravures, tels seront les éléments de cette action, qui seront mis à l’entière disposition des Sociétés du canton. Et chaque année, à titre de consécration des travaux accomplis, une séance solennelle réunira au canton la masse des Sociétés. L’occasion sera ainsi donnée à l’Institut cantonal de récompenser les dévouements et aussi les travaux des jeunes gens. Cette organisation, très simple en elle-même, est cependant susceptible de produire d’heureux effets. Elle peut se réaliser partout sans grands frais.
Mais pareille action bienfaisante ne pourra s’obtenir qu’à la condition de grouper nos forces éparses. Un véritable organisme s’impose donc pour assurer la longue sécurité de tant de généreux efforts.
Rallions-nous tous, fervents amis de l’école, autour de l’idée du clairvoyant précurseur des Instituts cantonaux.
Et si, à quelque jour prochain, il nous est donné d’applaudir à l’organisation méthodique de l’enseignement post-scolaire, nous penserons aux Instituts cantonaux, et par eux nous ferons rayonner par tout le pays, étroitement unis dans la même pensée de patriotisme et de solidarité sociale, les bienfaits de l’éducation populaire.
Appréciations d’un Étranger
Le numéro du 25 décembre 1901 du Journal des Instituteurs publiait une très
