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nous fournit l’occasion de développer tout un nouveau plan d’action utile, à l’heureuse réalisation duquel nous inviterons les fervents amis de l’école et de son lendemain.

II

L’idée de faire de chaque canton le centre d’une action destinée à s’étendre à l’ensemble des communes formant l’agglomération cantonale est fort rationnelle, et nous la retrouvons déjà émise en mai 1894, sous la forme d’une remarquable communication adressée par M. Léon Dujardin, d’Alger, à la Ligue française de l’enseignement.

Frappé par le début encourageant de l’œuvre du lendemain de l’école, l’auteur du travail que nous citons s’inquiétait cependant quelque peu à la pensée que de si nombreux efforts qui se manifestaient par la création d’œuvres présentant une grande diversité de moyens d’action et de méthodes — chacune d’elles étant appropriée à son milieu respectif — n’arriveraient peut-être point à produire tous les résultats espérés, c’est-à-dire sérieux et définitifs, au point de vue du développement moral du citoyen.

Et alors combien d’esprits pondérés, clairvoyants, applaudissant sincèrement aux succès obtenus, souhaitaient de voir se réaliser dans un avenir rapproché une sorte de méthode dans les programmes du mouvement post-scolaire !

Et si pareil vœu devait trop tarder à devenir une heureuse réalité, pourquoi ne pas tenter, dès l’abord, de grouper autour d’une œuvre centrale, véritable