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laire ainsi créés dans le sein des Petites A.

II

C’est en s’inspirant surtout des besoins réels et urgents des enfants, c’est en appropriant leur généreux dévouement et une certaine partie des ressources dont elles peuvent disposer aux conditions économiques locales, qui influent sur la famille et règlent son mode d’existence, que nos vaillantes Amicales pourront accomplir un bonne part de cette belle tâche qui leur est aujourd’hui indiquée et pour laquelle nous les savons, en grande majorité, admirablement préparées.

Prenons, par exemple, cette proposition de voir s’intéresser les Associations d’anciens et d’anciennes élèves à l’amélioration du vêtement, c’est-à-dire de la mise en général des petits écoliers et écolières. Nous n’ignorons pas tout le bien réalisé dans cette voie, depuis quinze ans déjà, par les Patronages laïques, et nous estimons que leur constante sollicitude, qui se répand chaque année sur la population scolaire de nos grandes villes, peut être renforcée par la collaboration des œuvres d’après l’école. C’est dans cette intention que nous signalons volontiers à nos Amicales urbaines cette occasion d’ajouter un but vraiment utile à leur organisation et de se joindre aux Patronages pour augmenter le nombre des lots de chaussures et autres objets de vêtement distribués pendant l’hiver aux enfants des familles nécessiteuses. Il suffira de quelques discrètes et cordiales petites en-