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prise, aux devoirs qui attendent la mère dans son logis, on parviendra sûrement à intéresser la jeune fille à l’apprentissage de sa future existence de ménagère accomplie. L’ensemble des cours créés sous les auspices de l’École pratique des études sociales féminines est bien de nature à faciliter cette tâche. Nous tenons à les énumérer ici pour le plus grand profit de tous les amis de l’économie domestique.

C’est d’abord, sous la haute direction de Mme Halpérine-Korick, une admirable initiatrice en matière d’enseignement ménager, — directrice diplômée de l’École ménagère de Zurich — des cours de cuisine, de lavage, de repassage, de raccommodage, des notions d’entretien et de nettoyage d’une maison, etc. Puis un cours d’hygiène, professé par M. Schaer-Vézinet, directeur de la revue antialcoolique et d’hygiène la Prospérité, qui permet de montrer aux élèves l’application à l’enseignement ménager de certains principes des sciences physiques et naturelles. Nous citerons également des cours de coupe, donnés par Mlle Hélène Combe, ex-première de la maison Worth ; des cours de comptabilité domestique, des leçons de morale sur le rôle et les devoirs d’une maîtresse de maison, et enfin, détail qui marque bien la préoccupation des organisateurs, une série d’études à propos d’économie sociale, à la faveur desquelles la femme est appelée à connaître l’importance de sa participation, aujourd’hui indispensable, aux œuvres de prévoyance et de mutualité.

Comment pourrait-on douter longtemps