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scolaires où l’on voit des jeunes filles du monde organiser des récréations, des lectures, des promenades, des travaux de couture pour leurs pupilles.

Nous sommes à Tours, et là une Société civile laïque a acheté un terrain par souscription, et a fait construire une salle de théâtre pour la jeunesse.

Ruffec possède un ouvroir. L’Amie de l’École, à Angoulême, a fondé une bibliothèque théâtrale destinée à alimenter les répertoires des fêtes de l’enfance.

L’Œuvre des colonies scolaires de vacances, si prospère en Gironde et dans d’autres départements, l’Œuvre du Trousseau, dont l’application s’étend chaque jour davantage, l’Œuvre des bons jeudis de Saclier et, pour terminer cette énumération volontairement restreinte, l’Œuvre du vestiaire de l’école publique du quinzième arrondissement, à Paris, qui demande la triple collaboration des élèves, des parents et des personnes s’intéressant à l’école, dans le but d’abriter du froid le plus grand nombre possible d’enfants, voilà, n’est-ce pas, qui indique combien nos Patronages scolaires éveillent la sollicitude publique.

Cet admirable mouvement de protection de nos enfants à l’école n’est-il pas, en réalité, des plus réconfortants ? Les progrès de l’œuvre sont sensibles, c’est vrai, mais ils appellent l’attention de plus en plus vive de nouveaux collaborateurs généreux et dévoués, au premier rang desquels nous espérons reconnaître bientôt la majeure partie des Petites A françaises.