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ciations d’anciens élèves que nous pensons d’abord pour réaliser le plus de résultats possible.

S’il faut élaborer un plan d’ensemble, s’il est désirable de se livrer, par une enquête discrète, à une étude approfondie des besoins réels du contingent de telle école déterminée, nous demandons que l’honneur de cette œuvre civique et humanitaire soit réservé à la Petite A du quartier ou de la ville intéressée.

Avec leur exemple de dévouement intelligent, inspiré avant tout par l’esprit de solidarité, les membres de nos Associations du lendemain de l’école susciteront l’intérêt autour de leurs efforts, et c’est notre ferme conviction que les ressources nécessaires au fonctionnement des Patronages afflueront dans les mains de leurs défenseurs.

Le Comité des dames de la Ligue de l’enseignement a, depuis quelques années, mené une vigoureuse campagne dans tout le pays pour arriver à de pareils heureux résultats. La coopération féminine s’est engagée dans la même voie, et l’action de ces deux importants groupements a été couronnée de succès.

À titre d’indication, nous ne pouvons mieux faire que de citer des faits, précieusement consignés dans le beau rapport de M. É. Petit. Les Patronages de Dijon comprennent dans une même union, dont on ne saurait trop propager l’exemple, les professeurs de Faculté, de Lycée, d’École normale et d’amis de l’école. À Chaumont, de grandes dames, auxquelles se mêlent de nombreuses familles d’élèves, ont fondé des Patronages