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que l’œuvre post-scolaire, dans les diverses formes sous lesquelles elle sait se manifester, contribue admirablement à affirmer cette identité des devoirs du citoyen et du soldat, heureusement confondus dans le même idéal de foi patriotique.

Nos Petites A et nos Foyers du soldat cimentent, chaque jour davantage, l’union morale des jeunes Français, et c’est dans leur action persévérante, noblement inspirée de liberté et de fraternité, que résident les destinées mêmes de notre chère France.

Ainsi émanée, tout naturellement, des œuvres d’après l’école, l’institution du Foyer amical du soldat devait, nous l’avons vu, rencontrer à la Ligue de l’enseignement un appui extrêmement efficace qui devait assurer son succès. Et de même que les René Leblanc, les Cavé, les Édouard Petit, les Robelin s’étaient faits les vibrants apôtres du lendemain de l’école et avaient propagé par tout le pays leurs convictions ardentes en faveur de l’enseignement agricole, de la mutualité scolaire et des bienfaits de l’Association amicale, de même il se trouva au sein de la Ligue un autre digne continuateur de l’illustre Jean Macé, nous voulons nommer M. Adrien Duvand, qui puisa dans sa foi démocratique les éléments d’une campagne éloquente, entièrement consacrée à la réalisation pratique du Patronage au régiment.

C’était là le surlendemain de l’école, c’est-à-dire ce groupe nouveau des œuvres militaires qui devaient, en si peu de temps, attirer à elles l’intérêt, l’encouragement et le respect.

Donc, en 1901, une grande Commis-