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II

Suivons donc, maintenant, le distingué secrétaire général de l’Œuvre, M. André Siegfried, dans les détails fort intéressants de son exposé. La propagande de début exigea que la Fondation universitaire de Belleville fit appel à des conférenciers bien connus pour attirer de nombreux auditoires. Mais dans l’esprit des fondateurs du groupe, ce ne devait être là qu’un moyen de faire connaître leur œuvre, et la nécessité d’un enseignement sérieux, régulier, plus organique, les amena rapidement à en rechercher la formule pratique.

Cette formule fut présentée par M. Jacques Bardoux, initiateur, déjà, de la création bellevilloise, et voici sur quelles bases son auteur la faisait reposer. Il s’agissait de réunir périodiquement, sous une direction unique et suivie, un certain nombre d’auditeurs désireux d’étudier un sujet déterminé. C’était, au point de vue de l’application pratique, la formation des Groupes d’études qui, depuis quatre ans, fonctionnent d’une façon satisfaisante à la Fondation Belleville.

Les six soirées de la semaine sont affectées aux manifestations suivantes : les mardi, mercredi, jeudi et vendredi sont consacrés aux conférences ; le lundi est réservé au solfège, et les représentations théâtrales, bals ou concerts, se donnent généralement le samedi. De la sorte, l’étude sérieuse est comme encadrée de distractions artistiques, qui détendent l’esprit. Nous pouvons ajouter que la richesse du programme et sa variété ont fait de la Fondation universi-