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une subvention votée chaque année par les communes, les dix premiers élèves de la première classe de l’école étaient invités à prendre part à l’excursion, à condition, toutefois, qu’une narration du voyage fût ensuite remise par chacun d’eux à l’instituteur. Des récompenses consistant en livres ou gravures étaient décernées, à l’occasion d’une grande fête, à ceux des élèves dont les descriptions avaient été jugées les meilleures.

M. A.-E. André est sûrement inspiré des mêmes sentiments. Voir, c’est savoir et vouloir.

Il a réussi à intéresser à son action non seulement des milliers d’enfants, mais aussi leurs bons maîtres, qui les connaissent si bien, et une foule empressée de bienfaiteurs.

Le programme général de l’œuvre est charmant et attrayant dans sa simplicité. L’Œuvre des voyages scolaires, nous dit M. André, organise chaque année deux sortes de caravanes :

1o Une caravane d’honneur, comprenant les élèves, garçons et filles, des écoles publiques de la deuxième circonscription de Reims, qui se sont fait remarquer, particulièrement, par leur assiduité à l’école, par leurs efforts persévérants et leur excellente conduite, et ont obtenu le certificat d’études primaires avec la mention très bien. Ils effectuent un voyage de trois à cinq jours ;

2° Cinq caravanes cantonales, composées d’enfants représentant toutes les écoles publiques de la circonscription, désignés par les libres suffrages de leurs camarades de classe, dans les conditions déterminées par le règlement d’admi-