Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 164 —

jet de Lectures populaires de Maurice Bouchor dépassa étrangement les espérances de son auteur. Dès l’année 1896-1897, des séances mensuelles furent organisées dans une école du quatorzième arrondissement (Montrouge), puis à Montmartre, et chacune de ces soirées marqua le succès complet de la nouvelle œuvre.

L’innovation montrait de précieuses ressources, l’accueil empressé qui lui fut réservé au sein des Associations du lendemain de l’école la classa d’emblée parmi les manifestations réellement susceptibles de servir brillamment la grande cause de l’éducation populaire.

Devant l’importance de ce mouvement, Maurice Bouchor pensa qu’il pourrait être d’une certaine utilité pour les Associations post-scolaires de posséder un ensemble de renseignements, avis ou conseils, de nature à aider facilement à l’organisation rationnelle des Lectures populaires. Beaucoup plus simple de préparation que la conférence ordinaire, la séance de lecture populaire a besoin, cependant, d’être organisée, et c’est afin qu’une œuvre aussi intéressante réunisse, dès ses débuts, toutes les conditions d’entière réussite que Maurice Bouchor se décida, en 1898, à publier, sous la forme d’une attrayante brochure : Les Lectures populaires, le résumé de ses observations et de ses conseils précieux.

Nul guide ne pouvait être plus désiré, et, de fait, ses judicieux avis, donnés sous une forme captivante, contribuèrent rapidement à vulgariser heureusement les Lectures populaires. Actuellement, ces séances de lectures publiques font