l’ouvrage qu’il recherche. Donc, pas de catalogue, plus ou moins complet, et de bulletin à remplir pour l’autorisation de consulter un volume. Quelques minutes suffisent pour que le lecteur ait choisi lui-même le livre qui l’intéresse.
La Bibliothèque populaire de l’Union est ouverte les lundis, jeudis et samedis. Une invitation cordiale dit aux ouvriers et aux employés : « Aujourd’hui, de 5 à 9 h. 30 du soir, venez lire l’article du jour sur les mutualités, les retraites ouvrières, les Syndicats, le placement gratuit, les habitations à bon marché, etc. » Tous ont droit à de tels précieux avantages qui sont membres adhérents de l’Union, de Syndicats professionnels, de Sociétés de secours mutuels et autres œuvres sociales, sur la simple preuve de leur affiliation à ces groupements.
Les réunions de Conseils de diverses Sociétés se font également à la Bibliothèque, et si l’Administration a connaissance des sujets traités dans ces Assemblées, elle s’empresse de faire placer sur les tables tous les documents concernant la question indiquée.
Bien que d’apparence abstraite et quelque peu sévère, l’œuvre de Roubaix a su mêler dans son magnifique programme d’éducation populaire l’utile à l’agréable. Des soirées familiales sont prévues et doivent comporter, en même temps que d’attrayantes lectures, des séances de cinématographe et de projections lumineuses.
C’est donc, en vérité, d’une institution qui mérite au plus haut point d’être vulgarisée que vient d’être dotée la grande cité laborieuse du Nord, et principale-
