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tions d’anciens élèves de nos grands centres industriels et commerciaux, et nous leur demandons de songer quelquefois à cette possibilité de créer, ou de prendre sous leurs auspices, l’organisation de semblables Musées. C’est là une initiative nouvelle qu’on aimerait à leur voir prendre et qui justifierait pleinement l’utilité de nos belles œuvres d’après l’école.

Il suffit de quelques citoyens dévoués et généreux pour mener à bien une œuvre admirablement susceptible, comme le pense si justement son distingué promoteur, M. Henri Petitdidier, de collaborer au développement de la prospérité du pays.


Apprentissage et Industrie

I

Il est un fait évident, indéniable, que le développement prodigieux de l’industrie, favorisé par les progrès rapides du machinisme, a porté un coup sensible à l’apprentissage. Mais faut-il dire que l’apprentissage a vécu, et que partout en France, aussi bien qu’à l’étranger, il est devenu impossible au milieu des transformations journalières opérées par la mécanique ?

Cette situation brusquement faite à l’apprentissage doit-elle compromettre irrémédiablement l’avenir de nos écoles professionnelles, de nos cours spéciaux, et empêcher une foule de jeunes gens de songer, désormais, à acquérir la pratique d’un métier ?