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férenciers d’éducation populaire, en un mot, que tous ceux des citoyens que leur situation et leur talent mettent à même de donner un avis écouté, portent partout la bonne parole en faveur de cette nouvelle croisade, qui a pour but le relèvement de la puissance générale de notre cher pays par l’épanouissement des richesses infinies de sa terre féconde.

Les professions agricoles méritent d’être davantage recommandées à nos jeunes gens, qui peuvent y trouver un sérieux avenir pour eux-mêmes et leur future famille. Les notions d’enseignement agricole primaire nécessitent un complément pratique qu’il est temps de mettre en valeur, sous les yeux de nos fils des champs.

Et c’est ainsi que nous pourrons songer à retenir à la campagne ceux de nos enfants, garçons et filles, qui auront obtenu des succès à l’école primaire et qui, au lieu de courir à la ville à la recherche d’une situation souvent précaire, pleine de déceptions, resteront désormais au village afin de faire fructifier, à de beaux intérêts, leurs qualités de volonté au travail, d’énergie, et leur désir de remplir dignement leur rôle de citoyen utile au pays.


Le Musée cantonal

I

Nous abordons avec plaisir un sujet qui passionne à bon droit une foule d’amis de l’enseignement populaire. C’est de la création du Musée cantonal