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LE PIÉGE AUX MARIS


I

Entre Domfront et Comlie.


Une plaine, des champs cultivés que traverse une grande route. À l’horizon, des collines basses, une futaie, les toits d’un village, sur la route, une maison isolée. Les maisons, comme les rues et les hommes, ont une physionomie : les unes ont l’air calme, d’autres, l’air affairé. Par cette porte, doit passer un célibataire ; de cette fenêtre, il ne peut sortir que des voix d’enfants. – Ne voudriez-vous pas aimer sous ce toit, pleurer sous cet autre ? – Comme on doit être heureux derrière cette