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LA MAISON DES BORIES

montagne paraissait si proche que le jeune homme étendit instinctivement le bras pour la toucher. Cette sombre échine limitait un défilé de ciel tout pailleté d’astres, aussi aéré et lumineux que la montagne était massive et pétrie d’obscurité. Carl-Stéphane resta là, le cœur un peu ivre de tant de nuit, à écouter le vent qui faisait dans les sapins un grand bruit de sable vanné.