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l’ouvrir toute grande, puis que je me glisse de côté. J’ai ensuite à faire un tour complet sur moi-même. Je suis de nouveau sur ce méchant petit carreau rouge qu’on encaustique chaque jour, j’y suis comme sur des patins. Il y a à faire un tour savant sur soi-même, puis cette porte à fermer que je ferme, puis à recommencer mon « tour » (aux deux sens du mot) ; puis à traverser, le bras en l’air, et en balançant l’autre bras pour garder l’équilibre, le vestibule, puis à prendre à droite ; là on peut aller de front, tout juste, on peut aller droit devant soi entre les murs blancs, dont je touche tantôt l’un, tantôt l’autre. Ce qui m’amène à une troisième porte et, cette porte étant poussée,