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sous leurs draps blancs. La chambre où je parviens finalement, et qui est petite, tient le milieu entre ces salles de tortures qui existent encore dans les vieux châteaux et un atelier de modeleur. Un pan de mur est occupé par quelque chose comme un « travail » (de ceux qui servent à ferrer les taureaux) avec tout un système de treuils et de poulies ; mais en face sont des sacs de plâtre, toute sorte de liquides dans des bouteilles, des paquets d’étoupe ; enfin il y a un buste en plâtre, une sorte de vague ébauche où n’apparaît encore aucun des attributs du sexe (peut-être inutiles en orthopédie) qui est posé sur le plancher. Il y a aussi un lave-mains. Le morceau de savon, qui