Page:Ramuz - Une main (1933).djvu/41

Cette page a été validée par deux contributeurs.

selon les bons vieux principes de chez nous : — une simple carcasse en bois de sapin, qui se compose d’une armature triangulaire, laquelle se glisse sous l’aisselle, et de deux planchettes en vis-à-vis dont l’une vient se loger contre les côtes et l’autre, qui est coudée, supporte le bras. L’ouverture de l’angle, le degré d’inclinaison de la seconde de ces planchettes, la position de l’avant-bras par rapport au bras peuvent varier et varient en effet infiniment selon la place et l’espèce de la fracture. Mais l’hôpital est prévoyant. Il a tout un choix de ces appareils faits d’avance. Le docteur m’apporte celui qui lui a semblé convenir le mieux à mon cas. Il n’y a plus qu’à le poser.