Page:Ramuz - Une main (1933).djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.

merlesse est retenue par ses plumes qu’elle ébouriffe maladroitement autour d’elle, comme une petite fille tombée à l’eau par son jupon.


C’est un homme doux et inexorable. Il sonne. Je sais bien que c’est lui pendant qu’on va ouvrir ; je l’attends à trois heures et trois heures viennent de sonner. J’entends sa voix : j’entends qu’il parle et qu’on lui répond. Entrez seulement, Monsieur. Je l’entends qui monte l’escalier. Et il faut que je quitte le coin de canapé où je suis, et je suis si bien, parce que je ne fais rien, parce qu’on m’y laisse tranquille, parce que j’ai les mains croisées dans une totale immobilité.