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V
Il y avait aussi Phémie ; elle, elle allait et venait dans son jardin. Elle n’aimait déjà rien tant que son jardin, quand c’était encore l’autre vie.
Pour être plus sûre d’avoir des fleurs à son idée, elle récoltait elle-même toutes ses graines, dont elle faisait des paquets, écrivant dessus le nom au crayon.
Il lui fallait s’appliquer grandement, étant bien loin du temps où elle allait à l’école, mais, avec de la persévérance, elle y arrivait.
Déjà, dans l’autre vie, elle écrivait les noms au crayon sur les paquets en tirant la langue ; elle écrivait : rênes-