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Et Catherine hésite encore, puis elle n’a pas pu plus longtemps.
Elle a penché sa vieille tête, elle penche son dos autrefois engourdi et raide qui retrouve son ressort ; ses mains viennent, ses longues mains maigres ; ses mains s’avancent toujours plus de chaque côté de la petite tête :
— C’est toi ? c’est toi, Jeanne ?… Que oui, c’est toi !
Et puis :
— Comment est-ce possible ?
Mais Catherine a vu que tout était possible, parce que plus rien n’était comme avant.
Elles sont montées ensemble l’escalier, elles sont entrées ensemble dans la cuisine. C’était une cuisine aux grandes dalles de pierre bien rejointées, avec un vaisselier de bois brun. Tout y était comme autrefois, mais en plus joli, en plus clair, en plus neuf aussi ; tout