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Cyrus comprit par ce discours que ce n’est pas seulement dans la sagesse des Loix, mais plus encore dans celle des souverains qu’on trouve le salut & le bonheur d’un État. Dans tous les pays cinq ou six hommes hardis, artificieux, éloquens, entraînent presque toujours le Monarque ou le Senat. Tous les Gouvernemens sont bons, lorsque ceux qui régnent ne cherchent que le bien public ; mais ils seront toujours défectueux, parceque les hommes qui y président sont imparfaits.

Après plusieurs entretiens semblables avec le sage Samien, Cyrus se prépara enfin à continuer ses voyages. En quittant Pythagore, il lui dit : Que j’ai