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tion du jeune Prince, & le conduisit au Temple, où les Loix de Minos étoient conservées dans un coffre d’or.

Cyrus y lut tout ce qui regardoit la Religion, la morale, & la politique, & tout ce qui pouvoit servir à la connoissance des Dieux, de soi-même, & des autres hommes : Il trouva dans ce Livre sacré ce qu’il y avoit de meilleur dans les Loix d’Egypte, de Sparte, & d’Athénes, & sentit par-là que comme Minos avoit profité des lumieres des Egyptiens, de même Lycurgue & Solon devoient au Legislateur de Crete ce qu’il y avoit de plus excellent dans leurs institutions. C’est aussi sur ce modéle que Cyrus forma les Loix