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De-là je conclus que la force infinie que vous reconnoissez dans la nature est une intelligence souveraine.
Je me rappelle, dit Cyrus, que Zoroastre me dévoila autrefois toutes ces vérités : une vûe superficielle de ces prodiges peut laisser l’esprit dans l’incertitude, mais lorsqu’on descend dans le détail, lorsqu’on entre dans le sanctuaire de la nature, lorsqu’on étudie à fond ses secrets, on ne peut plus hésiter. Je ne vois pas comment Anaximandre a pu résister à la force de ces preuves.
Après lui avoir exposé, reprit le sage Samien, les raisons qui me faisoient croire, je le priai de me dire celles qui le portoient à douter.