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sa pureté que dans les Livres sacrés, dont on ne sçauroit disputer l’autorité avec aucune ombre de raison.

On croit ordinairement que toutes les traces qu’on voit de la Religion naturelle, & revelée, dans les Poëtes & les Philosophes Payens, se doivent originairement à la lecture des Livres de Moyse ; mais il est impossible de répondre aux objections que les incrédules font contre cette opinion. Les Juifs, & leurs Livres furent trop long-temps cachés dans un coin de la terre pour devenir la lumiere primitive des Nations. Il faut remonter plus haut jusques au déluge même. Il est étonnant que ceux qui sont persuadés de l’autenticité des Livres