Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 2.pdf/394

Cette page a été validée par deux contributeurs.

querent à cette Loy éternelle. Les Cherubins qui étoient d’un ordre supérieur, ne rendirent point cette lumiere, la retinrent au dedans d’eux-mêmes, s’enflerent, & devinrent comme des vases trop pleins ; enfin ils se briserent en pieces, & leur sphere se changea en un cahos ténebreux. Les Ischim qui étoient d’un ordre inférieur, fermerent les yeux à cette lumiere, en se tournant vers les objets sensibles ;[1] oublierent la suprême beatitude de leur nature, & se contenterent de la jouissance des plaisirs créés. Ils tomberent par-là dans des corps mortels. »

  1. Phil. Cabal. dissert. 8. cap. 13. pag. 173. tom. 3. Rittang.