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cteurs du Vedam, si cette doctrine n’étoit pas parfaitement conforme à celle de Pythagore que je viens d’exposer. Ce Philosophe ne fit qu’enseigner aux Grecs ce qu’il avoit appris des Gymnosophistes.

La découverte de ces sentimens uniformes, & semblables dans la Grece, dans l’Egypte, dans la Perse, & dans les Indes, m’a donné envie de pénetrer plus avant dans l’Orient, & de porter mes recherches jusques à la Chine. Je me suis adressé à ceux qui entendoient la langue de ce pays, qui y avoient demeuré plusieurs années de suite, & qui en avoient étudié les Livres originaux. Ils m’ont communiqué les Traits suivans qu’ils ont traduits des anciens Livres Chinois qu’on a