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sur la terre, combattit & defit Typhon ; mais il ne le tua pas. Il se contenta de le lier, & de lui ôter la puissance de nuire. Le mechant s’echapa enfin, & le desordre alloit recommencer ; mais Orus lui livra deux sanglantes batailles, & l’extermina tout-à-fait. »

[1] Plutarque continue ainsi : « Quiconque applique ces allégories à la Nature divine, immortelle & bienheureuse, mérite qu’on le traite avec mépris. Il ne faut pas croire pourtant qu’elles soient de pures fables, vuides de sens, semblables à celles des Poëtes. Elles nous dépeignent des choses qui sont véritablement arrivées.

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