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de la peine, comme au seul remede du vice.[1] »

Il paroît donc manifestement par la doctrine des plus célèbres Philosophes Grecs, 1o. Que les ames préexistoient dans le Ciel. 2o. Que le Jupiter conducteur des ames avant la perte de leurs aîles, & celui à qui Saturne a confié les rénes de son empire depuis l’origine du mal, est distinct de l’essence suprême, & par conséquent qu’il ressemble fort au Mythras des Perses & à l’Orus des Egyptiens. 3o. Que les ames ont perdu leurs aîles, & qu’elles ont été précipitées dans des corps mortels, parcequ’au lieu de suivre le char de Jupiter, elles s’étoient trop arrêtées à la jouissan-

  1. Ibid. Carm. p. 120.