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aîles qui nous élevoient vers les choses celestes, nous ont précipités dans cette région de mort où tous les maux habitent ; de même le dépouillement des affections terrestres & le renouvellement des vertus, font renaître nos aîles, & nous élevent au séjour de la vie où se trouvent les véritables biens sans aucun mêlange de maux. L’essence de l’homme tenant le milieu entre les Etres qui contemplent toujours Dieu, & ceux qui sont incapables de le contempler, peut s’élever vers les uns, ou se rabaisser vers les autres.[1] »

« Le méchant, dit ailleurs Hieroclès, ne veut pas que l’ame soit immortelle, de peur de ne vivre

  1. Hierocl. Comm. in aurea Carm. p. 187. Edit. Cant. 1709.