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ginons que nous sommes dans un lieu élevé, & nous appellons l’air le ciel, semblables à un homme qui du fond de la mer voyant le Soleil & les astres au travers des eaux, croiroit que l’Ocean est le ciel même. Mais si nous avions des aîles pour nous élever en-haut, nous verrions que c’est-là le vrai ciel, la vraye lumiere & la vraye terre. Comme dans la mer tout est troublé, rongé & défiguré par les sels qui y abondent ; de même dans notre terre presente tout est difforme, corrompu, délabré, en comparaison de la terre primitive. »
Platon fait ensuite une description pompeuse de cette terre éthe-