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mourant. Il sortoit de la vie, dit-il, avec une joye paisible, & une intrepidité genereuse. Ses amis lui en demanderent la cause. « J’espere, leur repond Socrate, me réunir aux Dieux bons & parfaits, & à des hommes meilleurs que ceux que je laisse sur la terre.[1] »

Cebes lui ayant dit que l’ame se dissipe après la mort comme une fumée, & s’aneantit tout-à-fait, il combat cette opinion en tachant de prouver que l’ame a eu une existence réelle dans un état heureux avant que d’animer un corps humain.[2]

Il attribue cette doctrine à Orphée.[3] « Les disciples d’Orphée,

  1. Pag. 48. 11.
  2. Pag. 57.
  3. Plat. Cratyl. p. 276.