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sent ces Payens, de nous imputer le crime, de nier un Dieu suprême. Nous l’appellons Jupiter le très-grand, & le très-bon ; nous lui dedions nos plus superbes Edifices & nos Capitoles, pour marquer que nous l’exaltons au-dessus de toutes les autres Divinités. »

«[1] Saint Paul insinue dans sa prédication à Athenes, dit Saint Clement Alexandrin, que les Grecs connoissoient la Divinité. Il suppose que ces peuples adorent le même Dieu que nous, quoique ce ne soit pas de la même maniere. Il ne nous défend point d’adorer le même Dieu que les Grecs, mais il nous défend

  1. Strom liv. VI. p. 635.