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drez, pourvû que vous n’admettiez qu’un seul principe present partout. »

Seneque considere après Platon, l’entendement divin comme contenant en soi le modéle de toutes choses, qu’il appelle les idées immuables, & toutes-puissantes. « Tout ouvrier, dit-il,[1] a un modéle sur lequel il forme son ouvrage ; n’importe si ce modéle existe hors de lui devant ses yeux, ou s’il se forme en lui par l’effort de son propre genie : Dieu produit ainsi au dedans de lui-même ce modéle parfait qui est la proportion, l’ordre & la beauté de tous les Etres. »

« Les anciens, dit-il ailleurs,[2]

  1. Senec. Epist. 65. p. 493.
  2. Ibid. Natur. quæst. lib. 2. p. 715.