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d’effleurer les matieres les plus graves. D’ailleurs on ne peut justifier cet auteur d’avoir trop aimé l’obscurité desolante du pyrrhonisme. Il semble dans ses Ouvrages être toujours en garde contre les idées satisfaisantes sur la Religion. Il montre avec art & subtilité tous les côtés obscurs d’une question ; mais il en presente rarement le point lumineux, d’où sort l’évidence. Quels éloges n’eût-il pas merité, s’il avoit employé ses rares talens plus utilement pour le genre humain.

Telle est la Theologie des anciens Perses, que j’ai mis dans la bouche de Zoroastre. Les Egyptiens avoient à peu près les mêmes principes que les Orientaux. Rien