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la victime dans un lieu pur, & invoque le Dieu auquel il veut sacrifier, ayant la tiare couronnée de myrthe. Il n’est pas permis au sacrificateur de prier pour lui en particulier ; mais il doit avoir pour objet le bien de toute la nation, & il se trouve ainsi compris avec tous les autres. »

Strabon rend le même témoignage aux anciens Perses.[1] « Ils n’érigeoient ni statues, ni autels, dit cet historien. Ils sacrifioient dans un lieu pur, & fort élevé, où ils immoloient une victime couronnée. Quand le Mage en avoit divisé les parties, chacun prenoit sa portion. Ils ne lais-

  1. Strabon. lib. 15. p. 732. Edit. Lut. Paris. an. 1620.