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derer son affliction par ces paroles :

Consolez-vous, mon fils ; les ames ne meurent jamais ; elles ne sont condamnées que pour un tems à animer les corps mortels, afin d’expier les fautes qu’elles ont commises dans un état précedent : Le tems de mon expiation est fini ; je vais remonter vers la sphére du feu ; là je verrai Persée, Arbace, Dejoces, Phraorte, & tous les Heros dont vous descendez ; je leur dirai que vous vous préparez à les imiter : là je verrai Cassandane, elle vous aime encore, la mort ne change point les sentimens des ames vertueuses : Nous vous serons toujours presentes, quoiqu’invisibles ; nous descendrons souvent dans un nuage pour