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idées nouvelles, & lui inspirerent des maximes sur le gouvernement qu’il n’avoit point apprises dans les autres pays.

Le jour suivant Cyrus accompagna le Roy de Tyr à Byblos, pour celebrer les fêtes de la mort d’Adonis. Tout le peuple en deuil entre dans une caverne profonde, où le simulachre d’un jeune homme repose sur un lit de fleurs & d’herbes odoriferantes ; on passe des journées entieres en prieres & en lamentations ; ensuite la douleur publique se change en joye ; les chants d’allegresse succedent aux pleurs ; on entonne par tout cet Hymne sacré :[1]

  1. Voyez Lucien, de la Déesse de Syrie, Jul. Firmic. des Mysteres, & le Dis. p. 151.