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nécessaires. Il n’y a point ici de véxation pour ceux qui vendent, il n’y a point de contrainte pour ceux qui achetent ; tous mes Sujets ayant également la permission de commercer, rapportent en abondance à Tyr ce que l’univers produit de plus excellent, & le donnent à un prix raisonnable. Chaque espece de denrée me paye en entrant un tribut peu considerable. Moins je gêne le commerce, & plus mes trésors augmentent. Les impôts diminués, diminuent le prix des marchandises : Moins elles sont cheres, plus on en consomme, & par cette consommation abondante, mes revenus surpassent de beaucoup ce que je pourrois tirer par les tributs excessifs. Les Rois qui