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peuples ; une liberté parfaite régnoit d’abord dans le negoce, les Etrangers étoient regardés comme Citoyens de notre Ville ; mais sous le regne d’Itobal tout tomba en ruine. Au lieu d’ouvrir nos Ports selon l’ancienne Coutume, le Tyran les fit fermer par des vûes politiques ; il voulut changer la constitution fondamentale de la Phénicie, & rendre guerriere une Nation qui avoit toujours évité de prendre part aux discordes de ses voisins ; par-là le commerce languit, & nos forces s’affoiblirent : Itobal nous attira la colere du Roy de Babylone qui raza notre ancienne Ville, & nous rendit tributaires.

Aussi-tôt que Bahal fut élevé