Page:Rambosson - Histoire des Météores, 1883.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Cependant on remarque la même proportion pour la dilatation entre le mercure et les gaz secs dans les limites de 0 à 100 degrés, et dans ces mêmes limites la dilatation des métaux solides est proportionnelle à celle du mercure.

Les dilatations des autres solides sont généralement inégales ; moindres pour les mêmes différences de température que celles des liquides, et à plus forte raison que celle des gaz.

Il est facile de démontrer que la chaleur dilate les corps en tous sens.

Je prends, par exemple, un anneau de fer et une petite balle de même métal, d’une grosseur telle qu’à la température ordinaire, elle puisse librement passer dans cet anneau.

Si je chauffe cette balle, elle ne passera plus dans l’anneau, quelques soins que l’on prenne de la retourner en tous sens ; elle a donc augmenté de volume. Mais si je la laisse refroidir, ou que je chauffe aussi l’anneau, elle pourra de nouveau y passer.

La connaissance de la dilatation et de la contraction des corps par la chaleur peut être utile dans beaucoup de circonstances. En voici quelques applications :