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saim à son aphélie, et au-dessus du plan de l’écliptique.

Or, Uranus et l’essaim n’ont pu se trouver simultanément en ce point, c’est-à-dire dans le voisinage du nœud de l’orbite, plus tôt qu’en l’année 126 ; mais au commencement de cette année l’essaim a pu s’approcher d’Uranus : alors l’action de cette planète a été capable de le jeter dans l’orbite qu’il parcourt aujourd’hui, de même que Jupiter nous avait donné la comète de 1770.

Ainsi tous les phénomènes observés peuvent être expliqués par la présence d’un essaim globulaire, jeté par Uranus en l’année 126 de notre ère, dans l’orbite que les observations assignent à l’essaim auquel sont dus de nos jours les astéroïdes de novembre.

Les étoiles périodiques du 10 août, dues à un anneau complet, puisque le phénomène revient chaque année, reçoivent une explication pareille. Seulement le phénomene est plus ancien ; l’anneau ayant eu le temps de se former, il n’est pas possible de se livrer à son égard à une étude du même genre que sur celui de novembre ; la continuité annuelle du phénomène ne permet pas d’en établir la période avec assez de certitude.

Les communications de M. l’abbé Raillard, de M. Schiaparelli et de M. Le Verrier jettent assez de lumière sur la théorie des étoiles filantes pour la dégager complètement des hypothèses.

V.

On distingue les étoiles sporadiques, qui apparaissent