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risent le météore quand on l’observe de nuit, si ce n’est qu’il était pâle et sans couleur.

Fig. 72. — Arcs réguliers d’aurore boréale.

« Les jets de matières électriques, s’élançant très visiblement d’un nuage situé vers l’ouest, éprouvaient une certaine diffusion, convergeaient vers le zénith, et divergeaient au delà vers tous les points de l’horizon. Les corruscations étaient aussi instantanées et aussi distinctement perceptibles que pendant la nuit.

« Cette apparence dura plus de vingt minutes ; elle s’affaiblit ensuite graduellement, et fit place à des vapeurs légères dispersées çà et là, lesquelles au coucher du soleil se répandirent sur tout le firmament. La nuit suivante, je ne parvins pas à découvrir la plus légère trace d’aurore boréale. »