Page:Rambosson - Histoire des Météores, 1883.djvu/273

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trêmes du phénomène jusqu’au calme central, à la limite duquel se rencontrent les plus violentes rafales.

La première zone centrale, qui constitue véritablement l’ouragan, et pendant le passage de laquelle ont lieu tous les désastres, n’a guère plus de 250 milles de diamètre, quelles que soient les limites extrêmes auxquelles atteigne le phénomène, car sa puissance n’est pas proportionnelle à son étendue.

Fig. 53. — Mouvement du cyclone sur sa parabole.

La vitesse de rotation qui anime les ouragans est très variable : c’est elle qui constitue principalement la violence du tourbillon et qui en fait, pour les lieux qu’il rencontre et les navires sur lesquels il frappe, un ouragan, un coup de vent, ou une simple bourrasque.

Lorsque le cyclone est un ouragan véritable, on estime que les molécules d’air tournent autour du centre avec une vitesse de 125 à 150 milles à l’heure, vitesse qui explique suffisamment les ravages et les désastres produits par le passage de ce terrible météore.