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Fig. 54. — Mouvement circulaire du cyclone.

Si le météore était un corps solide, toutes ses parties, il est vrai, obéiraient simultanément au mouvement provenant du centre, et la plus grande vitesse se trouverait au point le plus éloigné de ce centre. Mais par leur état de fluidité les molécules glissent les unes sur les autres, sans pouvoir céder immédiatement à l’impulsion qui leur est communiquée, et la vitesse de rotation va ainsi en sens inverse, c’est-à-dire en augmentant depuis les bords ex-