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L’aimant a été regardé pendant longtemps comme une pierre qui avait la propriété d’attirer le fer, et la trace de cette opinion s’est conservée dans le langage vulgaire, qui le désigne encore par le nom de pierre d’aimant. On aura jugé de cette substance par les particules pierreuses dont elle est souvent mélangée, et qui y sont purement accidentelles.

Fig. 21. — Faisceau aimanté en fer à cheval.

On vient de le voir par le passage de Lucrèce, la vertu attractive que l’aimant exerce sur le fer était connue des