histoire littéraire, et ce sont les grands écrivains qu’on aborde tour à tour qui, en se complétant et se corrigeant par leurs contradictions mêmes, nous enseignent la théorie de l’art d’écrire.
Plus tard, en 1870, M. Paul Stapfer fit à Paris un cours du même genre, qui fut également publié quelque temps après. Cette fois, il mit bien en vue, à la place d’honneur, le sous-titre du volume précédent, afin que dès l’abord nul ne pût se méprendre sur ses intentions. Les artistes juges et parties, causeries parisiennes : tel est le titre complet. C’est à Victor Hugo que M. Stapfer a fait la part du lion dans ces nouvelles causeries, non cependant sans s’accorder le plaisir de parler à ce propos d’écrivains qui ne lui ressemblent guère : Boileau, Rabelais, Paul-Louis Courier, Béranger, Georges Sand, Bacon, etc. Puis, pour bien établir qu’il n’a pas l’esprit exclusif et qu’il n’entend point condamner toute autre méthode d’enseignement, il a glissé au milieu de ces capricieuses études d’histoire un sermon dans les règles, un beau sermon en trois points, sur quoi ?… sur le style. Nous voilà en pleine rhétorique ; mais la rhétorique de M. Stapfer ne ressemble pas à celle de tout le monde, car le premier de ses principes est qu’une jeune fille à qui l’on veut apprendre à écrire ne doit jamais faire de composition sinon sur un sujet qui lui plaise particulièrement. Il a d’autres principes du même genre, qui ne